Décharge : les personnages et l'univers de DA ne m'appartiennent pas (bien que je rêve de posséder un certain 494!)
Résumé : 494 est capturé lors d'une mission, il va subir un interrogatoire dont il se souviendra longtemps…
Public : 16+, par prudence, j'ai peur d'heurter le sensibilité des plus jeunes!

NDLR : Un grand merci à ma Mayjo qui a accepté de bien vouloir corriger les perversités qui sortent de mon esprit tordu. Comme je sais que ce chapitre t'a traumatisée et que ce n'est pas fini, je fais appel à toutes mes lectrices dans le cadre de l'opération : Sauvez ma bêta! S'il vous plaît, envoyez vos dons pour payer une psychothérapie à Mayjo, qu'elle puisse un jour se remettre du traumatisme subi!

NDLR2 : Tout a commencé à partir d'une conversation sur MSN avec ma Juju adorée. C'est un peu parti en live, c'est devenu une sorte de défi que j'ai voulu relever (pour son plus grand plaisir à cette petite sadique!). Néanmoins, je tiens à la remercier car je me suis bien amusée à écrire ça!

NDLR3 : Merci à toutes celles qui ont pris le temps de lire cette petite fic et qui ont eu la gentillesse de me laisser leurs impressions.

cover Bons Baisers de Russie

Bons Baisers de Russie

Chapitre 2

La femme resta assise pendant un long moment à observer le transgénique sans dire un mot. 494 se demandait ce qu'elle attendait, l'attente et le silence avaient sans doute pour but de le rendre nerveux et ça réussissait à merveille. D'autant plus que la position dans laquelle il était n'était pas des plus confortables, ses pieds glissaient sur le carrelage et il n'arrivait pas à tenir en équilibre. Ses bras le tiraient de plus en plus…

Anna décida soudainement de briser le silence :

- C'est dommage…

494 la regarda, un air interrogateur s'affichant sur son visage.

La femme détailla lentement son prisonnier des pieds à la tête. Elle commença par regarder ses mollets musclés pour remonter sur ses cuisses fermes et athlétiques. Elle s'attarda sur son bas-ventre et esquissa un sourire… Elle contempla ensuite les abdominaux bien dessinés et ne put s'empêcher de passer sa langue sur ses lèvres en admirant les contours de son torse parfait. Enfin, elle planta ses yeux dans ceux de son vis-à-vis et reprit :

- C'est vraiment dommage de se rencontrer dans de telles conditions… tu es plutôt joli garçon… On aurait pu bien s'amuser…

Le X5 la regarda droit dans les yeux et, charmeur :

- On peut toujours s'arranger, il n'est pas encore trop tard…

Sur ce, elle se leva et s'approcha du transgénique, fit courir une main sur le torse musclé du X5 puis le contourna. Elle admira le dos puissant, les fesses fermes…

Elle se colla derrière lui et, plaçant ses mains sur le buste du transgénique, elle commença à le caresser sensuellement. Puis, elle lui souffla à l'oreille :

- Ne t'inquiète pas, je vais m'amuser quand même… mais je ne suis pas sûre que tu y prendras autant de plaisir que moi.

Achevant sa phrase, elle planta ses ongles dans les pectoraux du X5 et le griffa sauvagement, arrachant un râle à son prisonnier. Du sang commença à s'écouler le long du torse de 494, les gouttelettes suivant le tracé parfait des abdominaux. Elle se remit face au transgénique et laissa courir son index le long des griffures qu'elle venait de lui infliger. Puis, elle porta le doigt à sa bouche, léchant le sang de sa victime.

Cette fille est complètement tarée, songea 494 qui, bien que désirant rester impassible, commençait à paniquer. Il avait déjà été torturé et avait subi les pires supplices à Manticore. Mais, généralement, les bourreaux étaient des personnes froides, qui pratiquaient la torture de manière très professionnelle, des personnes qui faisaient juste leur "boulot". Mais chez cette femme, il y avait autre chose… Une chose qu'il n'arrivait pas encore à définir, mais, et même s'il avait du mal à l'admettre, cette chose le terrifiait.

Sa tortionnaire vit l'angoisse passer dans les yeux de son prisonnier pendant une fraction de seconde et, sadique :

- Tu as bon goût… tu sens la peur et je dois avouer que ça m'excite…

Malgré le fait que le transgénique soit difficilement impressionnable, la façon dont elle avait prononcé cette dernière phrase lui donna la chair de poule.

La femme s'éloigna de lui pour se diriger vers la table qui se tenait dans un coin de la pièce. Elle sembla hésiter longuement, comme un enfant auquel on présente plein de sortes de bonbons différentes et qui ne sait lequel choisir. Finalement opta pour un scalpel. Elle prit ensuite une chaise qu'elle plaça devant 494, l'enfourcha et appuya ses coudes sur le dossier. Ainsi elle était confortablement installée avec une vue imprenable sur les tablettes de chocolat du X5. Elle commença à approcher le scalpel quand, sarcastique, 494 lui dit :

- N'est-ce pas un instrument un peu trop ordinaire pour vous ?

Anna leva la tête, étonnée, esquissa un sourire :

- T'es vraiment trop mignon, toi… Mais tu sais, comme on ne se connaît pas trop encore, je préfère commencer par des classiques. Quand on sera plus…

Elle marqua une pause.

-…intimes…si je puis dire… et si tu es à la hauteur, cela va de soi, je te ferai découvrir des choses aussi originales qu'amusantes, enfin… si tu sais les apprécier à leur juste valeur… Bon trêve de bavardage et commençons, veux-tu?... Alors la première question est très simple, je veux savoir ton nom… Je sais, Sergueï ne te l'a pas demandé mais il m'a donné carte blanche avec toi et je veux savoir comment tu t'appelles…. La plupart des bourreaux refusent de connaître l'identité de leurs victimes afin de ne pas s'attacher psychologiquement. Moi, au contraire, je préfère le savoir. Je trouve que ça crée une atmosphère plus amicale et chaleureuse, on se sent plus en confiance… Au passage, vu que tu es en train de vivre tes dernières heures, tu peux me tutoyer et m'appeler Anna. Bon, alors maintenant dis-moi, c'est quoi ton p'tit nom à toi?

Elle attendit quelques secondes. 494 se demandait vraiment s'il n'était pas en train de rêver, ou plutôt, de faire un cauchemar.

Je trouve que ça crée une atmosphère plus amicale et chaleureuse, on se sent plus en confiance… Avait-elle réellement prononcé cette phrase ou était-il en train de perdre la boule?

La voix de la femme le sortit de ses réflexions :

- C'est comme tu veux, beau gosse…

Et elle planta durement la lame du scalpel au niveau du rein droit. 494 serra la mâchoire et ferma les yeux en recevant le coup. Quand il les rouvrit, il vit que la femme le regardait, une lueur démoniaque s'alluma au fond de ses yeux et elle enfonça un peu plus la lame qu'elle n'avait pas encore retirée du corps du transgénique. Le X5 serra les dents plus fort.

- Tant pis, je pensais juste que tu te sentirais plus à l'aise si je t'appelais par ton prénom mais c'est comme tu préfères. De toute façon, d'ici quelques heures, tu me le diras, enfin… tu me supplieras de t'autoriser à le révéler…

Anna sortit alors lentement la lame du corps du transgénique en la faisant tourner. Du sang commença à se répandre. Anna entreprit de suivre le filet de sang avec la pointe du scalpel, caressant la peau bronzée de son prisonnier avec la lame et, arrivée à mi-cuisse, elle s'arrêta et enfonça férocement la lame dans le muscle. La jambe du transgénique se contracta violemment mais il ne pouvait se dégager. Comme elle l'avait fait précédemment, elle ressortit très lentement la lame tout en lui faisant effectuer une rotation. Elle mit ensuite la lame au niveau du rein gauche et lui affligea de nouveau le même traitement.

Le X5 ne laissa pas échapper un seul soupir, ne voulant accorder aucune satisfaction à son bourreau. Elle le regarda, l'air ennuyé :

- Je sais ce que tu es en train de te dire… que si je continue comme ça, tu risques de t'endormir ou de mourir d'ennui. Mais bon, disons que ce sont les… préliminaires. J'ai besoin de ces petites choses pour me sentir à l'aise.

Tout en parlant, elle continuait de planter ici et là son scalpel dans le ventre du X5. Toujours de la même façon : un impact brutal et rapide puis, un retrait lent, très lent, trop lent de la lame en la faisant pivoter.

494 avait mal mais la douleur était supportable, très supportable comparée aux tortures qu'il avait endurées à Manticore lors des séances de réendoctrination.

Après une vingtaine d'incisions, elle arrêta, se leva et poussa son siège sur le côté. Elle se dirigea vers le bureau, y déposa le scalpel et attrapa un paquet de cigarettes qui s'y trouvait. Elle en prit une et la porta à sa bouche. Elle plongea la main dans la poche de son pantalon et en sortit un briquet. Elle alluma la cigarette et, tout en tirant quelques bouffées, elle revint auprès de sa victime. Le regardant droit dans les yeux, elle inhala une longue bouffée.

- Vous ne devriez pas fumer, lui dit 494 d'un ton cynique, c'est mauvais pour la santé.

- Je sais…, répondit-elle, lui soufflant la fumée au visage, -…surtout pour la tienne.

Et, finissant sa phrase, elle écrasa lentement sa cigarette sur le torse du transgénique puis jeta le mégot par terre. 494 serra les poings. Des gouttes de sueur perlèrent sur son front.

- Un coup de chaleur? Demanda-t-elle, un rictus malfaisant s'affichant sur son visage.

- Ce n'est rien, c'est passé, le climat change vite dans cette région à cette période de l'année, répondit 494 en desserrant difficilement les dents.

Elle posa ses mains sur le ventre plat du transgénique et dit :

- Tu me plais… tu me plais beaucoup… J'adore les hommes qui ont le sens de l'humour.

Ses mains se placèrent alors sur la taille du transgénique, ses pouces se situant précisément sur les deux entailles qu'elle lui avait faites au niveau des reins. Elle les enfonça brutalement dans la chair où le sang avait à peine commencé à sécher, laissant échapper un soupir de contentement. De nouvelles gouttes de sueur apparurent sur les tempes du X5 et le sang se remit à couler sur son ventre. Anna continuait de fixer le transgénique dans les yeux :

- Toujours envie de faire de l'humour ?

Elle enfonça ses pouces plus fort, s'amusant de voir la douleur s'inscrire sur le visage de son prisonnier. Tout en maintenant ses doigts dans les blessures du transgénique, elle se rapprocha de lui et colla son corps contre le sien. Elle lécha sensuellement de bas en haut les gouttes de sueur qui descendaient le long de la joue gauche du X5 puis, se rapprochant de son oreille, elle lui murmura d'une voix suave:

- J'espère que ça te plaît autant qu'à moi.

Elle déposa une succession de baisers dans le cou et, arrivée à la base de sa gorge, elle le mordit brutalement, jusqu'au sang, qu'elle lécha délicatement ensuite.

Puis elle se recula vivement et, d'un ton froid et autoritaire :

- Bon, c'est pas tout mon mignon mais mon ami Sergueï attend des réponses alors devant ton refus de coopération avec la manière douce, je vais devoir commencer à te faire vraiment mal.

Elle se dirigea de nouveau vers le coin de la pièce où étaient disposés les nombreuses lames et autres instruments de torture. Cette fois, sans aucune hésitation, elle empoigna un poignard à la lame acérée d'une longueur de 10 cm environ.

Tournant la tête vers 494, elle lui demanda :

- Avec ou sans alcool ?

Puis, sans attendre de réponse :

- Sans alcool bien sûr, tu es en service!

Elle rigola doucement en finissant sa phrase et prit un bocal. Elle alla se placer derrière le transgénique. Celui-ci entendit le bruit du couvercle qu'on dévissait, le bruit du couvercle tombant sur le sol, le bruit du couteau qu'elle plongeait dans un liquide, le bruit du bocal qu'on posait sur le carrelage puis, ce fut le silence…

Il attendait de recevoir le coup. Inconsciemment, tous les muscles de son corps s'étaient contractés. L'atmosphère était lourde… Le calme avant la tempête…Il aurait voulu qu'elle frappe vite, l'attente du coup étant insupportable, mais, apparemment, elle prenait un malin plaisir à le faire attendre. Ses muscles commençaient à se relâcher et c'est alors qu'il sentit le souffle chaud d'Anna dans son cou, ce qui eut pour conséquence la crispation immédiate de tout son corps. Elle passa son bras gauche sur le torse du transgénique et lui souffla :

- Détends-toi un peu mon lapin, ce n'est qu'un mauvais moment à passer, mais c'est toi qui l'as voulu.

Elle planta alors le poignard dans le bas du dos du transgénique d'un coup sec. Elle l'enfonça jusqu'à la garde, maintenant fermement sa victime en place à l'aide de sa main gauche et en poussant un gémissement exprimant le plaisir qu'elle avait eu à commettre un tel acte. Cette fois, 494 ne put retenir un cri de douleur. Anna retira la lame, lentement bien sûr, et se mit face à sa victime. Elle voulait voir la peur dans ses yeux et la douleur sur son visage. La blessure le brûlait affreusement. Il n'avait aucune idée de la substance dans laquelle sa tortionnaire avait plongé le couteau mais cela le rongeait de l'intérieur, brûlant ses chairs…

- On dirait que tu n'apprécies pas trop le jus de citron apparemment. Pourtant, c'est totalement bio, et puis, tu sais ce qu'on dit : sans alcool, la fête est plus folle!

Observant le visage tordu de douleur du transgénique, elle ajouta, se dirigeant rapidement vers le bureau :

- Finalement, je crois que tu vas faire une exception et accepter un verre pendant ton service pour cette fois.

Elle ouvrit un tiroir et demanda :

- Plutôt Whisky ou Vodka?... Tu n'as pas l'air d'être un de ces chiens de Russes… tu sembles plus civilisé, je suppose donc que tu préféreras un bon Scotch.

Ceci étant dit, elle sortit du tiroir une bouteille de Whisky. Tout en revenant vers le transgénique, elle la déboucha. Puis, elle mit le goulot dans sa bouche et le fit boire. Il se rendit vite compte que cet acte n'avait rien de généreux de la part de sa tourmenteuse. Le débit avec lequel elle versait le liquide ambré était tellement fort que 494 crut qu'il allait s'étouffer. Il tenta de fermer la bouche mais elle lui maintenait fermement la bouteille dans la bouche. Mais le pire était qu'une bonne partie de la boisson coulait le long de ses mâchoires, se répandait sur son torse et son buste, le brûlant horriblement chaque fois qu'une goutte d'alcool touchait une de ses plaies. Lorsqu'elle retira enfin la bouteille de sa bouche en s'éloignant brusquement, le X5 toussa plusieurs fois, recrachant le liquide qui s'était introduit dans sa trachée, essayant de reprendre son souffle. Cherchant à retrouver une respiration normale, il ne vit pas la femme reprendre en main le poignard, il ne la vit pas non plus le replonger dans le bocal, il ne la vit pas se rapprocher dangereusement de lui. Il n'avait pas encore totalement récupéré qu'une douleur fulgurante lui transperça l'épaule gauche. Il poussa un hurlement…

- Chuuuuuut, lui susurra Anna à l'oreille, même si j'adore t'entendre crier, beau gosse, mon ami Sergueï m'a demandé de ne pas faire trop de bruit.

Elle retira la lame de l'épaule du transgénique d'un mouvement sec et précis en la faisant pivoter, ce qui arracha un nouveau cri au transgénique. La substance lui brûlait de nouveau les chairs et la douleur était insupportable.

- Je t'ai demandé de te taire! Cria-t-elle de façon hystérique. Et tu vas m'obéir!

Elle porta alors un violent coup de poing dans l'estomac du X5, ce qui lui coupa la respiration et Anna obtint le silence désiré.

 

La sonnerie stridente du téléphone résonna alors dans la pièce.

- Si tu veux bien m'excuser 2 minutes, mon mignon, il faut que je réponde, je te promets que j'en n'aurai pas pour longtemps, dit Anna à son prisonnier.

Puis, tout en fixant le X5, elle recula vers le bureau et portant son index sur sa bouche, elle chuchota :

- Et s'il te plaît, ne fais pas de bruit pendant que je parle au téléphone, tu pourrais le regretter…

Sur ce, arrivée à portée de main du combiné téléphonique, elle décrocha.

- Qu'est-ce que c'est ? Cria-t-elle avec le ton d'une personne qui n'aimait pas être dérangée.

494 tendit l'oreille et, avec son ouïe transgénique, il put entendre ce que disait l'interlocuteur de son bourreau.

- Le matériel que vous avez demandé est prêt, dit une voix masculine.

- Apportez-le immédiatement alors.

Elle raccrocha le téléphone, et, avec une intonation aussi joyeuse que perverse, elle s'exclama:

- J'espère que tu es prêt, beau gosse, les festivités vont bientôt commencer.

Elle attrapa son paquet de cigarettes, en prit une et l'alluma. Elle lança un regard au X5 dont les yeux trahissaient la nervosité. Le récent contact de la cigarette sur sa peau n'avait pas laissé au transgénique l'envie de renouveler l'expérience. Constatant le trouble de son prisonnier, elle s'approcha et balada le bout incandescent près du visage du transgénique qui essayait désespérément de reculer la tête même s'il savait que c'était peine perdue. L'instinct de conservation sans doute…

La cigarette s'approchait de plus en plus de sa peau, 494 se crispa et ferma les yeux. Il sentait la source de chaleur de plus en plus proche… C'est alors qu'Anna retira brusquement l'objet à l'origine des tourments et dit, dans un éclat de rire :

- Ne t'inquiète pas, beau gosse… je vais te faire mal… ça, c'est sûr. Mais je n'abîmerai jamais un visage aussi charmant que le tien…

Sur ce, on frappa à la porte.

- Le room service est plutôt rapide ici, tu ne trouves pas? Dit-elle, affichant un sourire machiavélique sur son visage tout en s'éloignant de nouveau vers le bureau.

Elle appuya alors sur un bouton situé dans une sorte de boîtier de commande posé sur le bureau, ce qui déclencha l'ouverture de la porte.

Un homme entra, poussant un chariot recouvert d'un drap.

- Mettez ça là, ordonna Anna au soldat.

- Oui Madame, répondit l'homme.

Il disposa le chariot à l'endroit indiqué et se mit au garde-à-vous sans piper mot.

- Repos. Vous pouvez disposer. Et informez les autres qu'on ne me dérange sous aucun prétexte, enfin, ceci est valable pour tout le monde sauf pour Sergueï bien entendu.

Le garde acquiesça et quitta la pièce.

Appuyant de nouveau sur un bouton, Anna commanda la fermeture de la porte qui s'effectua dans un grincement atroce.

***

- Je t'ai commandé la spécialité du chef, j'espère que tu vas aimer, s'exclama Anna d'un ton gourmand.

Et, d'un mouvement très théâtral, elle ôta le drap du chariot et afficha un air satisfait.

- Commençons tout de suite, sinon ça risque de refroidir! Ajouta-t-elle, surexcitée.

494 vit immédiatement ce à quoi elle faisait référence. A côté d'un appareil qui ressemblait à un défibrillateur, instrument qui n'était guère rassurant de voir alors qu'il n'y avait encore besoin de réanimer personne, se tenait une sorte de seau métallique dont émanaient de petits filets de fumée. Une boule se forma dans la gorge du X5. Il voyait très nettement les braises ardentes, encore bien rouges, que contenait le récipient. Il voyait tout aussi nettement la tige métallique qui était plongée dedans…

***

NB : Et oui! Je m'arrête la! Je sais, c'est pas gentil mais je me suis dit qu'il n'y avait aucune raison que ce cher 494 soit le seul à souffrir.

Chapitre 3